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Malgré la baisse des prix et des taux d’intérêt, de nombreux locataires continuent de mettre en pause leur projet d’accession à la propriété

Dernière mise à jour : 19 oct.

Plus d'un quart des locataires canadiens déclarent avoir envisagé d'acheter avant de signer ou de renouveler leur bail actuel


Couple souriant allongé au sol parmi des boîtes de déménagement, se tenant la main.

Alors que le marché immobilier canadien continue de pencher en faveur des acheteurs, grâce à la baisse des taux d’intérêt et à l’augmentation de l’offre dans de nombreux grands marchés, l’accessibilité s’améliore dans certaines des régions les plus chères du pays. Pour de nombreux locataires, cela annonce une ouverture tant attendue du marché. Mais plutôt que de se précipiter, les acheteurs potentiels adoptent une approche plus réfléchie et stratégique, évaluant soigneusement le moment opportun, leurs finances et leurs objectifs à long terme.

D’après un sondage réalisé pour le compte de Royal LePageMD par Burson, 28 % des Canadiens qui louent actuellement ont envisagé l’achat d’une propriété avant de signer ou renouveler leur bail. Parmi ceux-ci, 40 % ont dit attendre une baisse des prix des propriétés, 29 % espèrent que les taux d’intérêt reculent davantage, et 28 % affirment que continuer à louer leur permet d’épargner pour amasser une mise de fonds suffisante. Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.

Au total, 54 % des locataires sondés disent qu’ils prévoient acheter une propriété dans l’avenir; 16 % comptent le faire d’ici deux ans, et 21 % d’ici deux à cinq ans.

« On constate encore que de nombreux locataires veulent poser un pied sur l’échelle de la propriété », affirme Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Dans les villes où l’abordabilité est historiquement difficile, les occasions à l’entrée de gamme sont plus nombreuses cette année : les prix ont reculé par rapport aux sommets de l’an dernier, les revenus ont augmenté, et le coût d’emprunt est en baisse. Pourtant, de nombreux locataires – dont les 40 % qui attendent une chute des prix – préfèrent patienter. L’histoire suggère qu’ils risquent d’être déçus. Au cours des 75 dernières années, les prix des propriétés au Canada ont augmenté d’environ 5 % par année, surpassant l’inflation. La fenêtre d’opportunité pourrait être plus courte qu’elle n’en a l’air, et les acheteurs stratégiques commencent déjà à bouger. »

À l’échelle nationale, près d’un tiers des locataires (31 %) affirment ne pas avoir l’intention d’acheter une propriété. Parmi eux, 53 % estiment que leur revenu ne leur permettrait pas d’acheter dans le quartier où ils souhaitent vivre, 40 % jugent que louer demeure plus abordable, et 40 % ne souhaitent pas assumer les responsabilités liées à l’entretien d’une propriété. Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse. 

Les difficultés financières persistent, malgré la baisse des loyers.

Après avoir bondi en raison des hausses de taux d’intérêt et de la montée des coûts hypothécaires en 2022, les loyers ont reculé dans plusieurs villes canadiennes au cours des derniers mois, créant des conditions plus favorables pour les locataires à la recherche d’un logement.

Selon le plus récent Rapport national sur les loyers de Rentals.ca et Urbanation Inc., le loyer moyen d’un appartement d’une chambre au Canada a diminué de 3,6 % sur un an, pour atteindre 1 857 $ en mai 2025. Le loyer moyen d’un logement de deux chambres a reculé de 4,6 % pour s’établir à 2 225 $.

« Le ralentissement du marché locatif est attribuable à un ensemble de facteurs. D’un côté, la livraison de nombreux projets de logements locatifs et de copropriétés dans des villes comme Toronto et Vancouver a injecté une nouvelle offre tant sur le marché de la revente que de la location. De l’autre, la demande a fléchi légèrement, notamment en raison du plafonnement des permis d’études pour étudiants internationaux, et parce que la baisse des taux a encouragé certains locataires à faire le saut vers la propriété », explique Soper. « Résultat : les locataires sont aujourd’hui en meilleure position pour trouver des logements plus spacieux, mieux situés ou mieux équipés, souvent à des prix plus compétitifs. »

« Les marchés locatifs réagissent généralement plus lentement aux fluctuations économiques que le marché de la revente. Dans plusieurs régions, les prix des propriétés ont fléchi au premier semestre de l’année, et cette détente commence maintenant à se répercuter sur les loyers. Pour la première fois depuis des années, certains locataires ont plus de choix et un meilleur pouvoir de négociation », poursuit Soper. « Cela dit, pour ceux qui aspirent à devenir propriétaires, c’est peut-être le bon moment de évaluer leurs options. Dans plusieurs marchés, les prix sont en baisse, les taux s’assouplissent, et les salaires augmentent plus vite que le coût du logement. Le rêve de la propriété – longtemps perçu comme lointain – commence à se dessiner plus clairement. »

Malgré les récentes baisses, l’abordabilité demeure un enjeu majeur pour de nombreux locataires. Les loyers ont reculé pendant huit mois consécutifs, mais restent bien au-dessus des moyennes historiques. À l’échelle nationale, ils sont 5,7 % plus élevés qu’il y a deux ans et 12,6 % plus élevés qu’il y a trois ans, selon le rapport. En moyenne, les loyers demandés au pays ont augmenté de 4,1 % par année au cours des cinq dernières années, une hausse plus rapide que celle des salaires.

En ce qui concerne la part du revenu net consacrée au loyer, 37 % des locataires disent qu’ils dépensent actuellement – ou s’apprêtent à dépenser – entre 31 % et 50 % de leur revenu net mensuel pour se loger. Une proportion équivalente (37 %) affirme y consacrer 30 % ou moins. Enfin, 15 % des répondants consacrent plus de 50 % de leur revenu net au loyer.

L’enjeu de l’abordabilité pousse aussi plusieurs locataires à faire des choix difficiles. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient dû faire des sacrifices pour pouvoir payer leur loyer, 40 % ont répondu qu’ils avaient réduit leurs dépenses en alimentation, 30 % ont diminué leurs contributions à l’épargne ou à la retraite, 21 % ont accumulé des dettes sur des cartes de crédit, et 20 % ont pris un deuxième emploi ou un travail d’appoint. Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.

« Même après plusieurs mois de baisse, les loyers restent bien au-dessus de ce qu’ils étaient il y a quelques années », affirme Soper. « Il faudra des mesures politiques significatives pour rétablir une certaine stabilité et assurer une véritable abordabilité à long terme. »


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