Les marchés immobiliers récréatifs du Québec ne montrent aucun signe de ralentissement
- Royal LePage du Quartier

- 20 nov.
- 3 min de lecture
À l'instar du marché résidentiel de la province, les maisons situées à proximité des stations de ski populaires du Québec ont enregistré une augmentation des ventes et de l'appréciation des prix cette année.

Les marchés immobiliers québécois ont défié les tendances nationales tout au long de l’année, et leurs régions récréatives ne sont pas en reste.Poussés par une demande constante et un inventaire restreint, ainsi que par l’assouplissement régulier des taux d’intérêt, les prix et les volumes de ventes ont enregistré des augmentations par rapport à l’année précédente au cours des trois premiers trimestres de l’année dans la plupart des régions de ski les plus populaires de la province.
« Les marchés récréatifs du Québec ont continué d’afficher une croissance constante des prix en 2025. Contrairement au marché général, ces propriétés sont souvent moins sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt, attirant une clientèle financièrement stable et moins influencée par les perspectives économiques générales », explique Dominic St-Pierre, vice-président exécutif, développement des affaires, Royal LePage. « La demande reste forte, portée par ceux qui cherchent à profiter de la nature et des nombreuses commodités extérieures qu’offrent ces marchés. »
Selon le Rapport 2025 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver,1 le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée au Québec a augmenté de 3,6 % au cours des neuf premiers mois de l’année, en comparaison avec la même période en 2024, pour atteindre 566 300 $.
La demande intérieure stimule la croissance des ventes
Les tensions politiques et économiques entre le Canada et les États-Unis, et par conséquent, le mouvement « Achetez canadien » – qui encourage les Canadiens à privilégier les produits, services et destinations domestiques en réponse aux tarifs imposés par les États-Unis – changent la façon dont les Canadiens choisissent de passer leurs vacances et les destinations qu’ils choisissent. Statistique Canada a fait état de baisses annuelles des voyages de retour en automobile des résidents canadiens depuis les États-Unis chaque mois de l’année à ce jour.2
Cela a également eu un effet d’entraînement sur le marché immobilier, y compris dans les régions récréatives. Quarante-sept pour cent des experts en propriétés récréatives de Royal LePage ont signalé une augmentation des demandes d’information de la part d’acheteurs nationaux de biens immobiliers récréatifs. Parallèlement, 27 % des experts ont constaté une augmentation du nombre d’acheteurs américains s’informant sur l’immobilier récréatif dans leur région au cours de la dernière année.
« Les tensions politiques aux États-Unis incitent de nombreux Canadiens à reconsidérer leurs investissements et leurs destinations de loisirs. Il n’est donc pas surprenant de voir de plus en plus de Canadiens se tourner vers le marché local, y compris au Québec, pour leurs escapades hivernales », déclare M. St-Pierre. « Ce déplacement pourrait entraîner un retrait significatif des propriétés américaines, impactant des économies comme la Floride, l’Arizona et la Californie, mais surtout, cela stimule le réinvestissement dans notre propre marché récréatif. De surcroît, le taux de change favorable rend nos propriétés de vacances particulièrement attrayantes pour les acheteurs américains. Nous anticipons ainsi une vague accrue de demandes d’information au cours des prochains mois. »
Perspectives d’avenir
Compte tenu des quatre réductions de taux directeur opérées par la Banque du Canada en 2025 et de la confiance des acheteurs, l’activité devrait connaître un effet boule de neige sur des marchés récréatifs du Québec, aussi bien aux abords des sommets skiables qu’au-delà.
« Nous nous attendons à une augmentation de l’activité dans les mois à venir, tant sur les marchés d’hiver que d’été », affirme M. St-Pierre. « Bien que la baisse des taux d’intérêt n’ait pas été le principal moteur de l’activité dans ces marchés, elle a renforcé le pouvoir d’achat pour les consommateurs. La demande demeure forte, alimentée par ceux qui aspirent à la nature et aux commodités extérieures. Nous anticipons une poursuite de l’augmentation de l’inventaire en 2026, offrant ainsi plus de choix aux acheteurs, mais la forte demande dans les secteurs prisés pourrait toujours soutenir les hausses de prix. »
Faits saillants du rapport provincial :
Royal LePage prévoit que le prix d’une propriété unifamiliale détachée sur les marchés récréatifs du Québec augmentera de 3,0 % au cours des 12 prochains mois.
Parmi les dix marchés du Québec à l’étude, huit d’entre eux ont enregistré une hausse du prix des propriétés unifamiliales.
La région skiable du Mont Sutton est celle ayant observé la plus importante appréciation du prix des propriétés unifamiliales détachées (23,6 %) lors des neuf premiers mois de 2025 par rapport à la même période en 2024.
Au chapitre de la copropriété, le prix médian d’une unité dans les environs de Bromont a affiché une hausse de 17,0 % d’une année sur l’autre, soit l’augmentation la plus élevée de la province.




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