Le marché immobilier québécois continue d’aller à contre-courant de la tendance nationale, avec une forte dynamique et une appréciation des prix attendues en 2026.
- Royal LePage du Quartier

- 2 déc.
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Alors que les principaux marchés immobiliers canadiens devraient aborder l'année 2026 avec un retour progressif aux tendances saisonnières, le Québec présente une situation bien différente. Tandis que certaines des plus grandes villes du pays se préparent à de légères baisses de prix, la province continue d'afficher une forte dynamique, les prix des maisons grimpant grâce à une demande soutenue. Cette tendance est particulièrement marquée dans le Grand Montréal, où les prix des maisons devraient poursuivre leur hausse, contrairement à Toronto et Vancouver.
Selon les prévisions de l’étude de marché de Royal LePage, le prix moyen d’ une maison dans la province de Québec devrait augmenter de 7,0 % au quatrième trimestre de 2026, comparativement au même trimestre de 2025, pour atteindre 485 138 $.
« Le marché immobilier québécois a fait preuve de résilience en 2025, se positionnant favorablement par rapport aux autres grandes régions canadiennes », a déclaré Dominic St-Pierre, vice-président directeur, développement des affaires, chez Royal LePage. « Bien que l’incertitude économique ait freiné la confiance des consommateurs partout au Canada, les Québécois ont démontré une plus grande résilience et ont maintenu leurs achats immobiliers, ce qui a entraîné une hausse notable des prix. Nous prévoyons une demande soutenue et des niveaux d’inventaire stables en 2026, ainsi qu’une augmentation significative des prix dans toute la province. »
Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée et d’un condominium dans la province augmentera de 8,0 % et de 3,0 % pour atteindre respectivement 536 220 $ et 403 657 $ au quatrième trimestre de 2026 par rapport à la même période en 2025. Parmi les plus grands marchés du Canada, la région du Grand Montréal devrait connaître une hausse des prix de 5,0 % en 2026, contrairement au Grand Toronto et au Grand Vancouver, où des baisses de 4,5 % et de 3,5 % sont prévues respectivement.
Le Québec, un marché distinct au sein du Canada
« L’accessibilité relative des logements à Montréal par rapport aux autres grandes villes canadiennes, combinée à une offre équilibrée de copropriétés, en fait un marché particulièrement attrayant. Cette dynamique, malgré un léger ralentissement à l’automne, devrait se maintenir en 2026, surtout dans les environs où les jeunes familles peuvent encore trouver des options abordables », a déclaré M. St-Pierre.
Pour la deuxième année consécutive, Québec se positionne comme la ville du Canada affichant la plus forte croissance des prix de l'immobilier. Le prix moyen des maisons devrait augmenter de 12 % au quatrième trimestre de 2026 par rapport au même trimestre de 2025, témoignant d'une dynamique de marché exceptionnelle.
« Québec est sans conteste la vedette de notre marché cette année, et les prévisions pour 2026 confirment cette tendance », a déclaré M. St-Pierre. « La demande locale est très forte, soutenue par un marché de l’emploi robuste et des fondamentaux solides. Malgré les gains importants, le marché demeure relativement abordable et continue d’attirer les acheteurs, exerçant une pression constante sur les prix. Il s’agit d’une performance remarquable, que nous prévoyons voir se poursuivre. »
Les relations canado-américaines et leur impact sur le marché du logement
L’année 2025 a été marquée par une incertitude économique due aux tensions commerciales avec les États-Unis. Si ces tensions ont pu affecter la confiance des consommateurs à l’échelle nationale, leur impact a été moins prononcé au Québec, où le marché n’a pas connu de ralentissement significatif.
« Au Québec, les consommateurs semblent avoir été moins directement touchés par l’incertitude qui entoure les relations commerciales avec nos voisins du sud, et le marché immobilier n’a pas ralenti comme dans d’autres provinces », a souligné M. St-Pierre. « Toutefois, l’économie canadienne dans son ensemble bénéficierait grandement d’un accord commercial stable. Les Québécois, comme tous les Canadiens, attendent de voir si un tel accord sera conclu, ce qui pourrait entraîner une amélioration générale de l’économie et, par conséquent, un regain de confiance dans le marché. »
Mises en chantier de logements et engagement politique
Malgré les efforts déployés, des obstacles persistent à l'augmentation de l'offre de logements. Si certaines régions ont enregistré des hausses notables du nombre de mises en chantier, d'importantes baisses ont été constatées ailleurs au pays. À Montréal, la nouvelle administration municipale devra redoubler d'efforts pour soutenir la construction neuve, car l'offre demeure faible et la demande forte.
« Des élections générales auront lieu au Québec en 2026. Les Québécois attendent avec impatience des engagements fermes et concrets en matière de politique du logement », a déclaré M. St-Pierre. « La crise du logement est une préoccupation majeure, et il est crucial que les différents paliers de gouvernement collaborent pour mettre en œuvre des mesures efficaces qui stimuleront l’offre et assureront l’abordabilité à long terme du logement dans la province. »
Points forts:
À Gatineau, le prix moyen des maisons devrait augmenter de 1,5 % au quatrième trimestre de 2026 par rapport au même trimestre de 2025, pour atteindre 472 889 $.
À Sherbrooke, le prix moyen des maisons devrait augmenter de 8,0 % au quatrième trimestre de 2026 par rapport au même trimestre de 2025, pour atteindre 435 564 $.
À Trois-Rivières, le prix moyen des maisons devrait augmenter de 10,0 % au quatrième trimestre de 2026 par rapport au même trimestre de 2025, pour atteindre 430 760 $.
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